la communication franco-anglaise ou pourquoi j'adore mon métier

En cours avec B., Anglais vivant depuis quelques années à Lyon:
Moi: Donne-moi un verbe en -I-R (prononcer les 2 lettres séparément).
Lui: Aller.

Pas de quoi l'accabler ni incriminer ses lacunes en connaissance de l'alphabet français. Nos cours, dont un présupposé de base était que je puisse lui faire des cours de français en anglais, ont subrepticement, enfin, plutôt à son insu puisque c'était nettement ma volonté, glissé vers une communication en français avec néanmoins quelques allées et venues entre les deux langues, ce qui pardonne largement sa méprise. Comme on écrit dans les rapports de fin de formation, "il communique d'une manière fluide et efficace et ses fautes n'empiètent en rien sur son intelligibilité". Dans la situation rapportée ci-dessus aussi, nous nous sommes compris. Bon, je n'ai pas pu réprimer un large sourire que j'ai dû lui expliquer. Si j'ai bien fait mon métier, il ne fera peut-être plus jamais cette faute. Ce serait dommage finalement. Il me restera son utilisation toute anglaise du vouvoiement!