Ou less is more. Il n'y a qu'en français que ça ne rend pas vraiment bien. Toujours est-il que c'est précisément ce que je n'ai pas su faire aujourd'hui: doser, savoir m'arrêter.
J'avais trouvé un petit jeu pour faire travailler à K. la conjugaison sans que ce soit rébarbatif: nous avions écrit des verbes sur des post-it, un par post-it, disposé les post-it en cercle et fait tourner au centre un gros feutre qui finissait par s'arrêter sur un verbe. Puis, en jetant un dé (K. avait proposé "décider" comme forme verbale dérivé du mot "dé"), nous avions la personne (1=je, 2=tu etc) à laquelle conjuguer le verbe au présent. Peu à peu, le temps de réflexion de K. se faisait plus court et les réponses plus justes, bref, ça fonctionnait bien. Voulant bien faire, j'ai voulu ajouter une dernière phase de systématisation non prévue mais que, sur le moment, je sentais bien et c'est là que patatras, elle s'est effondrée en proie à l'énorme frustration de ne pas arriver à maîtriser comme elle le voudrait la conjugaison basique. Ce qui ne l'empêche d'ailleurs pas de s'exprimer très spontanément.
D'où vient ce blocage? Quelle en est la clé? Comment cette farouche envie d'y arriver peut-elle coexister avec cette réticence inconsciente à accepter cet état de fait qu'est la conjugaison française? J'ai tenté de rendre compréhensible et logique ce qui ne l'était pas. La magie de la pédagogie n'a pas opéré. Je ne renonce pas. Mais peut-être faut-il parfois se résigner et apprendre à défaut de comprendre.
J'avais trouvé un petit jeu pour faire travailler à K. la conjugaison sans que ce soit rébarbatif: nous avions écrit des verbes sur des post-it, un par post-it, disposé les post-it en cercle et fait tourner au centre un gros feutre qui finissait par s'arrêter sur un verbe. Puis, en jetant un dé (K. avait proposé "décider" comme forme verbale dérivé du mot "dé"), nous avions la personne (1=je, 2=tu etc) à laquelle conjuguer le verbe au présent. Peu à peu, le temps de réflexion de K. se faisait plus court et les réponses plus justes, bref, ça fonctionnait bien. Voulant bien faire, j'ai voulu ajouter une dernière phase de systématisation non prévue mais que, sur le moment, je sentais bien et c'est là que patatras, elle s'est effondrée en proie à l'énorme frustration de ne pas arriver à maîtriser comme elle le voudrait la conjugaison basique. Ce qui ne l'empêche d'ailleurs pas de s'exprimer très spontanément.
D'où vient ce blocage? Quelle en est la clé? Comment cette farouche envie d'y arriver peut-elle coexister avec cette réticence inconsciente à accepter cet état de fait qu'est la conjugaison française? J'ai tenté de rendre compréhensible et logique ce qui ne l'était pas. La magie de la pédagogie n'a pas opéré. Je ne renonce pas. Mais peut-être faut-il parfois se résigner et apprendre à défaut de comprendre.